Atelier de l'if

Je squatte le blog des potiers… pour présenter ma parabole solaire !

J'ai recouvert ma parabole, récupérée dans ma rue l'an dernier, de deux types de feuilles "miroir" et j'ai gardé la tige rectangulaire d'origine en la raccourcissant de 60 mm.

Je souhaite avant tout faire de la cuisson rapide, genre shop-suey en quelques minutes.

J'ai donc fait l'acquisition d'un petit wok (ici on dit Caraï ) que j'aurais préféré à fond "cul de poule"

Première friture : c'est presque immédiat ! Un peu d'huile et quelques rondelles de carottes.

Le point focal est matérialisé avec deux lames de scie à métaux, tenues pas un serre-joint.

La queue est maintenue à l'horizontale par une chaise et divers accessoires…

Reste à imaginer des solutions un peu plus sérieuses !!!

La vis à l'intérieur de la parabole sert à s'orienter par rapport au soleil : l'extrémité de l'ombre doit toucher le petit triangle d'adhésif (Peut mieux faire !) (vous pourrez zoomer en faisant d'abord "afficher l'image" avec un ctrl-Clic ou clic-droit )

Quelques jours plus tard, le support, plan focal et porte-queue, prend forme…

À 9h30 du matin : ça frit ! Rondelles de pommes-de-terre.

Ça chauffe de l'eau…

Ça bout !

Mais le porte-queue atteint ses limites : ça tient sur la partie rivetée... c'est scabreux... et dans 10 minutes, je fais comment ?

Et des cales n'améliorent pas vraiment le confort d'utilisation…

Ce n'est pas le tout ! Faut que je pense à manger : je vais réchauffer ma "barquette" au bain-marie…

Vous aurez peut-être remarqué qu'à midi passé… je dois changer de côté dans le jardin !

L'ombre de mon bâton de marche va à nouveau s'allonger et mon porte-queue va pouvoir redescendre…

Quelques minutes plus tard… température du plat

Température du bain.

Mon premier repas solaire... mais la "barquette" vient de "L'Arc-en-ciel", mon "traiteur" préféré à 5,50€ !!!

Je fournis la barquette en verre… étanche ! Pour ne pas me retrouver avec un contenant en polystyrène non étanche, qui risque de basculer et se répandre pendant son transport à vélo, et qui, une fois vidé, finira à la poubelle !

 Objectif = zéro-déchet, n'est-ce pas ?

Xavier

Les producteurs ont quand même fait l'effort de mélanger toutes leurs variétés pour les présenter sur le marché de St-Leu.

Et ça a eu du succès... au moins pour les photos !

Xavier

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Le blog reprend... dans quelques temps !

à bientôt :-)

La préparation de la terre se fait maintenant de façon plus rapide bien que la technique employée soit plus rudimentaire. Plutôt que de délayer afin de tamiser pour ensuite presser. La terre est mise au pourrissoir, puis passée directement dans la filière. Certes, il reste des morceaux conséquents, mais au tournage cela donne aux pièces un côté plein de charme. Aujourd'hui, début d'enfournement des pièces pour l'exposition de la semaine prochaine en espérant du beau temps pour la cuisson.

Samedi et dimanche, exposition à la Ferté, ancienne abbaye, 1er fille de Citeaux, superbe cadre. Nous exposions dans les allées du parc, sous de grands marronniers nus pointant leurs bourgeons vers les cieux. Le  samedi , superbe temps, beaucoup de visiteur, le soir , repas dans l'orangerie, superbe cadre; des voûtes hétéroclites à l'écho démesuré, nous renvoyant nos débuts de phrases, dans les silences des recherches de nos sujets suivants. Mais heureusement, de chaleureuses rencontres car le dimanche, le temps est devenu assassin, nous obligeant des parapluies blindés de tout côtés, du coup les gens poussés par des vagues, passaient et repassaient ne trouvant pas de prise pour s'accrocher à nos stands : dimanche houleux.

Fortes rafales annoncées à ne pas mettre un potier dehors. De la terre, un tour, un four... des pots, nous voilà repartis pour de nouvelles aventures. Après une cuisson qui a flambé du feu du diable, une diablesse qui nous a concocté une petite exposition bien sympathique. Il faut maintenant préparer la suite, et la suite, c'est la foire aux plantes de la Ferté le samedi 15 après-midi et dimanche 16 mars

Cuisson mémorable que cette cuisson là, bénie du dieu des enfers, elle restera une référence dans le carnet d'Adès.

  Quand à moi, je suis né le jour de la nomination du voleur de Banteay Srei au ministère des affaires culturelles du 4eme gouvernement de Pompidou, enfance choyée, mon retard dans le langage et ma dislectie ne me permettais que de dire un seul mot : "popot". Après un long apprentissage des modalités de ce monde, je redécouvrais à dix huit ans les raisons et le sens de ce premier mot. Par la suite, de fil à couper le beurre en estèque, de rencontre en conviction, je décide que la poterie serait mon "outils" de vie. Depuis je ne cesse de rendre cette "outils" aiguisé aux aléas de la vie.

Ce matin, le "saigneur" de nos terres, sir Sylvain du Couperet, a tranché le coup du coq... Dame Hélène, cuisinière du Domaine  le préparera à la Gaston Gérard demain soir. Il faut bien se nourrir, non.